De l’étiquette « demandeur d’emploi » à celle d’« apporteur de service »

Inspiré du livre Décrochez votre nouveau job: Cessez de demander, proposez des solutions ! Broché – ed. Dunod -13 juin 2018 de JC Hériche

“Demandeur d’emploi”…, nous sommes nombreux à ressentir le poids de cette étiquette peu valorisante. Un positionnement proactif peut tout changer. Il a été testé par plusieurs membres de notre GAD qui ont ressenti les grands bénéfices de cette posture. Elle peut se décliner dans différents contextes : pitch, démarche réseau, entretien, lettre de motivation… Passer d’une certaine passivité à une attitude de co-construction avec notre futur employeur ou avec nos contacts réseau est à la portée de chacun : ayons le souci de comprendre les enjeux de notre interlocuteur, sans forcément avoir la prétention d’influer sur la stratégie de l’entreprise. Ayons aussi confiance en ce que nous sommes, un professionnel en capacité de comprendre des problématiques et de contribuer à les résoudre.

Quel intérêt d’un positionnement « apporteur de services » ?

Ce dont l’entreprise a besoin, c’est une offre de solutions comme elle le fait avec ses clients. Le candidat passe de la posture du demandeur d’emploi à celle de l’apporteur de solutions en prenant en compte les besoins propres à son interlocuteur. Savoir se présenter sur un mode “qui je suis/ce que j’ai fait” ne répond pas à la question centrale que se pose le recruteur “que va m’apporter cette personne, en quoi va-t-elle m’être utile ?” Au contraire, l’offre de solutions va montrer à votre interlocuteur que vous avez cerné ses enjeux et son besoin.

Nous ne sommes plus en position de demandeur, nous envoyons aux autres un message beaucoup plus positif. Ce changement de posture rejaillit d’ailleurs sur notre état d’esprit. Dans la dynamique personnelle, ce positionnement change tout. Nous ne sommes plus attentistes mais proactifs. D’ailleurs, au sein de Dynamique Cadres, n’est-ce-pas à partir du moment où nous nous investissons au bénéfice des autres que nous retrouvons l’énergie et la confiance en soi et en nos compétences que nous avions perdues ? De plus, échanger de pair à pair, c’est éviter le piège de la soumission et rééquilibrer le rapport de force. Il s’agit de se rendre plus attractif pour l’employeur au moment du recrutement, ainsi que de préparer la future collaboration entre un salarié qui contribue et une entre-prise qui le fait grandir.

Comment adopter ce positionnement qui fait la différence ?

Le recruteur doit répondre à un besoin, à une problématique qui justifie le poste proposé. Ce sont nos compétences qui y répondent, ainsi que notre capacité à interagir harmonieusement avec les autres. Parler de nos compétences et de nos expériences ? Certainement, mais toujours en gardant à l’esprit qu’elles doivent venir alimenter la solution attendue par notre interlocuteur. Adopter la posture d’apporteur de solutions, c’est considérer le recruteur comme un client. Il faut lui démontrer le bénéfice que nous lui apportons. En amont de l’entretien, il peut être intéressant de se poser la question “quelle est la valeur ajoutée de ma présence dans cette entreprise ?” Cette valeur ajoutée peut porter sur le plan stratégique, technique, humain, commercial…

apporter un service
Il nous faut sélectionner en quoi nous sommes pertinents pour le poste et pour l’entreprise – en terme de contenu – et le formuler correctement. Les mots choisis seront au service de notre valeur et des bénéfices clients que nous allons apporter. Un exemple : pour une offre d’emploi, les mots clés orientent sur les enjeux. Pour une candidature spontanée, ce sont les informations que vous aurez glanées par vos recherches. Il est alors intéressant d’utiliser un outil de nuage de mots, tel que “wordle”, qui permettra de repérer les mots essentiels qui révèlent les enjeux. Vous êtes ainsi en capacité de parler le même langage que votre interlocuteur. 93% de la communication passe par le non verbal : incarnons notre posture d’apporteur de solutions : voix, intonations, gestuelles, regard, sourire…
Oublions le déroulé chronologique de nos expériences, illustrons notre valeur ajoutée par des réalisations probantes démontrant nos compétences. Positionnons notre argumentaire dans le présent, l’emploi du passé ne doit servir qu’à étayer et légitimer notre capacité à mener à bien la mission.
Attention à nos pensées limitantes, nous sommes souvent notre premier objecteur ! Se sentir illégitime entraîne le besoin de se justifier et donne prise à la critique. En s’appuyant sur nos forces et sur les bénéfices qu’elles apporteront au recruteur, nous sommes déjà dans une posture gagnante !

Enfin, soyons positifs ! Ayons confiance en notre réussite : nous renverrons ainsi à notre interlocuteur notre parfaite adéquation à ses enjeux.

Le Gad 15

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