De l’importance du pitch pour amorcer l’échange

Vous connaissez tous les règles fondamentales du GAD ! Parmi celles-ci figure la présentation de son pitch. Vous savez, cette présentation brève, percutante et mémorable de vous-même, de votre carrière et de vos aspirations professionnelles. Certes, nous savons tous que parfois (souvent ?) nous ne faisons pas l’effort de la répéter à chaque GAD. C’est probablement un tort. L’atelier du 28 septembre dernier a été l’occasion de nous remémorer l’importance du pitch et de nous rappeler quelques fondamentaux. (cf. Note 1). Cet édito a pour vocation de vous sensibiliser de nouveau à cet exercice, lequel n’est pas réservé aux situations de recherche d’emploi….

Tout d’abord, il y a « pitch » et « pitch »… Nous n’évoquons ici que la présentation brève et concise de soi, d’une idée ou d’un projet, visant à transmettre l’essentiel de l’information de manière claire et convaincante, en un laps de temps relativement court. Allez ! De 30 secondes à 3 minutes selon les circonstances et les besoins. Au-delà, il s’agit d’un « speech », qui n’est pas nécessairement structuré et travaillé de la même manière, par exemple en
utilisant la méthode SCORE (cf. Note 2).

L’introduction et la conclusion sont importantes. Elles permettent de créer la ligne directrice qui vous permettra de susciter l’intérêt de votre interlocuteur – à l’image d’une bande-annonce – et de le conduire vers les thèmes que vous voulez aborder de manière plus approfondie avec lui. Alors, attention de ne pas ennuyer votre interlocuteur à l’occasion d’un cocktail ou de n’être pas suffisamment clair lors d’une rencontre avec un professionnel du recrutement… Il est donc nécessaire de sentir le bon moment et la disponibilité de l’interlocuteur.….

Ensuite, vous n’avez pas l’occasion de faire deux fois une première bonne impression : la perception de l’autre est très rapide ; l’« intuition » est fondamentale; le temps est également compté.

Le contenu du pitch doit être percutant et, surtout, ne pas tout dévoiler, l’objectif étant de capter l’attention de votre interlocuteur pour susciter son intérêt et engager un échange (cf. Note 3). Il ne s’agit pas de vous vendre mais de vendre vos compétences, vos aptitudes, vos talents, vos qualités, etc.

Lors de l’atelier cité plus haut, la structure suivante nous a été présentée : Quoi (Qu’est-ce que je fais ? Quelle est ma « prestation » ?) – Pourquoi (Qu’est-ce que j’apporte à mon employeur ? Quelle est ma valeur ajoutée ?) – Comment ? / Qui suis-je ? Oui, c’est seulement à la fin que l’on parle de soi-même… (cf. Note 4).

Une bonne préparation nécessite de tout écrire, structurer…et trier. On écrit beaucoup pour ne conserver que les idées fortes. 5 ou 6 points majeurs suffisent, mais il faut savoir les expliciter, rappeler ses bénéfices et ses valeurs, tout en restant soi-même.

Bref, un pitch ne s’improvise pas. Il se prépare, s’expérimente, se corrige et doit s’adapter aux circonstances, aux besoins de votre interlocuteur. Il faut se l’approprier, afin qu’il soit fluide. Pour lui donner de la vie, rien de mieux que d’utiliser des verbes d’émotions, afin de faire la différence. Profitez de toutes vos rencontres pour le tester, et plus particulièrement durant sa phase de construction. L’improvisation se ressent immédiatement… Alors faites feu de tout bois, surtout si l’enjeu est moins important qu’une rencontre réseau ou un entretien d’embauche. Le GAD est aussi fait pour cela.

Alors, prêts à faire évoluer votre entame d’entretien plus ou moins chronologique vers un pitch plus percutant ?

En conclusion, le pitch est un outil indispensable pour réussir lors d’un entretien réseau. Il vous permet de vous démarquer, d’attirer l’attention et de créer des opportunités professionnelles. Alors, pour ceux qui ne sont pas encore prêts, lancez-vous !

(Note 1 : Atelier du jeudi 28 septembre 2023, animé par M. Alain MULERIS. Le présent éditorial – complété par nos expériences personnelles – reprend les grands thèmes / questions de l’intervention de M. MULERIS.
(Note 2 : SCORE : Situation / Contexte / Objectif / Résultats / Evaluation)
(Note 3 : Si votre interlocuteur est junior, donnez-lui les éléments dont il a besoin pour faire passer votre CV au niveau supérieur.)
(Note 4 : Cette question a fait débat au sein du GAD. Quel ordre adopter ? Que dire ? Comme pour le CV, chacun a son idée, selon ses besoins spécifiques. Cette structure vous est proposée, à titre d’élément de réflexion. Votre manière de faire, celle qui vous correspond le plus, reste la meilleure

Le GAD 10

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