Utiliser la mobilité géographique temporaire pour rebondir

Dans le cadre de la recherche d’emploi, la localisation géographique est l’un des critères principaux avec l’intitulé du poste, le secteur d’activité et le salaire. Supprimer un de ces critères de recherche est évidemment un moyen d’augmenter les propositions et les opportunités. L’élargissement de la zone géographique mérite d’être étudié lorsque les postes à pourvoir sont rares dans son bassin d’emploi.

Si la mobilité géographique définitive est un choix très impactant aussi bien pour la vie familiale (emploi du conjoint et scolarité des enfants) et sociale, qu’au niveau financier, elle entraîne également de nombreuses démarches administratives et implique un déménagement complet.

Pourquoi ne pas envisager une mobilité de quelques mois ? Accepter un contrat à durée déterminée en dehors de son bassin de vie implique certes un déménagement individuel mais ne coupe pas totalement le lien avec votre lieu de vie habituel et surtout reste temporaire.

Pour éviter ce changement, certains sont prêts à supporter plusieurs heures de transport quotidien plutôt que de déménager. Nous allons nous intéresser ici au cas dans lequel le salarié passe plusieurs jours de la semaine loin de son domicile familial pour une mission temporaire de 3 mois à 1 an.

Un des grands défis économiques et sociaux d’aujourd’hui et de réussir à faire gagner le travail et l’emploi en flexibilité sans pour autant imposer plus de précarité. C’est l’objectif des politiques de « flexicurité » qui se développent en France et en Europe.

Bien que ce choix ne paraisse pas radical il a des conséquences
notables :

Le coût financier est à calculer, avec au minimum la location d’un pied-à-terre, quelques achats mobiliers et un moyen de mobilité sur place en plus des allers-retours entre le lieu de travail et le domicile pour les week-ends et les vacances.

La vie familiale va être perturbée, le conjoint va devoir assumer seul l’ensemble des charges ménagères ainsi que s’occuper éventuellement des enfants au quotidien. Les activités sociales, culturelles et sportives de la semaine seront supprimées ou reportées sur le week-end. Le salarié aura peut-être l’impression de s’isoler dans une zone retirée loin du dynamisme auquel il était habitué.

Après quelques mois de recherches infructueuses dans son bassin de vie, le choix d’un poste loin de chez soi en province ou même à l’étranger implique de sortir de sa zone de confort.

Pourtant de nombreux aspects favorables sont à souligner. S’ouvrir à un nouvel environnement, acquérir de nouvelles compétences, exercer des activités différentes et développer son réseau.

Ce choix permet de rester dans son cœur de métier, d’avoir moins de concurrence car les postes ne sont pas situés dans les zones traditionnelles d’emplois et donc d’être mieux placé pour être recruté.
Par ailleurs cette ouverture donne accès à des PME dynamiques qui offrent des contenus de postes plus riches.

Sur place le salarié gagnera probablement en temps de transport quotidien. En l’absence de contrainte, il choisira souvent un logement proche de son lieu de travail.

Ce nouveau challenge peut s’étendre à des propositions à l’étranger. L’avion permet de réduire les temps de transport, ce que les anglo-saxons appellent le commuting. Sur une période limitée dans le
temps, cette contrainte n’est pas rédhibitoire. L’expérience est clairement enrichissante, car elle permet d’évoluer dans un environnement forcement différent, avec l’acquisition de compétences spécifiques linguistiques et interculturelles et de nouvelles façons de travailler.

Il y qui a également des permettront de limiter les aspects négatifs de ce changement. points à  négocier avant la signature du contrat qui permettront de limiter les aspects négatifs de ce changement.

Avec le développement des nouveaux moyens technologiques, un à deux jours de télétravail peuvent compenser votre absence du domicile familial les autres jours de la semaine. De même, il courant pour des missions temporaires de négocier des facilités pour obtenir un logement voire une indemnité pour le transport. En cas de refus sur ce dernier point, le covoiturage est également un moyen de limiter les frais d’aller-retours. Ce mode de transport se développe, même les destinations improbables sont proposées quotidiennement sur les plateformes internet.

La formation est également un critère mis en avant par les entreprises pour attirer des candidats dans les zones « reculées ».

Le GAD 8

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