Le bonheur aussi

C’est une coutume : en début d’année, nous avons le plaisir d’adresser nos vœux de bonheur, joie, santé à ceux qui nous sont chers, et plus généralement à nos relations.
J’en profite pour vous adresser les miens et vous souhaite une année pleine de bonheur, riche de satisfactions et de réussites.
Ce sentiment de bonheur, il faut le conserver le plus possible, le plus longtemps possible.
Nous rencontrons trop souvent des personnes qui se disent malheureuses, qui se plaignent de tout et de rien. Bien sûr, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut se battre tous les jours et ce n’est pas toujours facile.
Et quand nous lisons ou écoutons les actualités de par le monde, la majorité des nouvelles n’est pas dans l’actualité heureuse.
Regardons de plus près.

C’est pas mieux ailleurs
Nous les Français avons la réputation de toujours nous plaindre. Rien ne va en France. C’est parfois vrai. Mais nous avons surtout l’habitude de regarder les trains qui arrivent en retard.
Cette envie de perfection est risible quand on se compare avec la plupart des autres pays, les plus pauvres, mais les plus riches aussi.
Par exemple l’Allemagne et son économie. Comparons la croissance de la France et de l’Allemagne depuis 5 ans : où est-elle la plus importante ? A priori, nous dirions l’Allemagne. Faux ! La croissance en France (2017-2022) est nettement plus forte : 7,6 %, contre 4,5 % en Allemagne (1). Vous le saviez ?
Les exemples sont nombreux dans tous les domaines : la santé, l’alimentation, la retraite, l’éducation…
Pour être heureux, prenons l’habitude de considérer plutôt les trains qui arrivent à l’heure… et l’on n’est pas si mauvais en France en général.

C’était pas mieux avant
Quand on écoute certaines personnes, et en particulier certains médias, nous vivrions une régression. Ah bon ?
Nous vivons une crise de santé. C’est vrai. Mais est-ce nouveau ? Il suffit de regarder un peu l’histoire pour constater que des épisodes vraiment plus meurtriers apparaissaient de temps en temps. Notre système de santé a fait de tels progrès que certaines lamentations sont excessives.
Nous vivons une crise économique… pendant laquelle il se crée plus d’emplois qu’il en disparait : plus de 90 000 créations nettes par trimestre en 2022 (2) ! Depuis 50 ans, nous avons eu une crise économique tous les 10 ans environ et nous avons mis quelques années pour la surmonter. La crise de 1929 n’était pas terminée en 1939 et vous connaissez la suite.
Nous pouvons trouver des exemples dans de nombreux domaines. Pour être heureux, prenons le temps de les regarder.

Nuançons
Bien sûr tous les exemples que l’on pourra donner ne correspondent pas toujours aux problématiques de chacun. C’est vrai… et c’est faux.
Si je suis en recherche d’emploi depuis plusieurs mois, il m’importe peu que le marché de l’emploi en général soit plus favorable. Mais en y réfléchissant un peu plus, il n’est pas neutre que les recruteurs ne reçoivent que 20 ou 50 CV pour un poste quand ils en recevaient 200 il y a quelques années. Mon facteur chance s’accroit. Ici aussi, il y a un motif pour positiver.
Pour parler du bonheur que l’on ressent ou que l’on ne ressent pas, il faut aussi relativiser.
À mon sens, le bonheur, c’est comme la qualité d’un produit. Vouloir fabriquer un produit avec 0 défaut, c’est un objectif, une cible. Tous ceux qui ont travaillé en production vous diront que les contraintes sont telles qu’il faut accepter un peu de non-qualité, sinon la fabrication s’arrête vite.
Pour le bonheur, c’est pareil. Tout ne marche pas à 100%. Ne pas s’arrêter à la première difficulté. Accepter une dose de non-bonheur permet de continuer à avancer, de dépasser les difficultés, les échecs, les accidents de la vie. Ce qui compte, c’est comment on s’en sort, les expériences que l’on a acquises, les vraies relations que l’on a créées et sur qui l’on peut compter à l’avenir.

Le verre à moitié plein
Chaque jour, nous avons des motifs de bonheur, dans la vie personnelle ou professionnelle, mais aussi des échecs. Peut-être avons-nous tendance à considérer davantage les points négatifs (le verre à moitié vide). Alors je sors mon petit carnet et je note tous les points positifs… et j’en trouve (le verre à moitié plein).

Et si j’ai un coup de blues, je relis ce que j’ai noté les jours précédents. Non vraiment tout ne va pas si mal. Mon verre est plutôt à moitié plein.
Dans le domaine professionnel, c’est pareil. Cette mémorisation des actions et des réussites permettra ultérieurement de mettre en avant ses réalisations probantes : j’ai fait ça, j’ai réussi ça. Aucun recruteur n’est indifférent à nos réussites, c’est ça qui l’intéresse.

Restons positifs
En ce début d’année, mon vœu le plus sincère est que vous soyez et restiez positifs. C’est une condition nécessaire pour que vous ayez l’envie de faire, d’entreprendre et le bonheur de réussir.
Bien sûr ce n’est pas toujours facile. Les échecs sont possibles. Mais le bonheur commence déjà par la satisfaction d’avoir entrepris.

En guise de conclusion
Vous devez connaître la formule de nos anciens : « Est riche qui se croit riche, pauvre qui se croit pauvre ». Je terminerai en la paraphrasant : « Est heureux qui se croit heureux« .

Je vous souhaite plein de bonheur.

Dominique Durand
Président

 

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